Éric, le gérant du restaurant avait d’abord ouvert Muto Donburi à Châtelet… 2 semaines avant la crise du COVID ! Malgré ça, le restaurant a survécu grâce à la cuisine à emporter et a même réussi à réunir chaque semaine son lot d’habitués.
Ce n’est que quelques années après qu’il ferme pour ouvrir son enseigne à Blanche, avec ici une ambition nouvelle, améliorer sa cuisine et la diversifier. C’est ainsi qu’en plus des donburis on retrouve des udons, du curry, des takoyakis… le tout, fait maison !
Nous étions initialement venus à la recherche du meilleur curry de Paris, mais séduit par la passion d’Éric envers ses donburis, nous ne pouvons nous résigner à faire un choix.
C’est ainsi que nous avons commencé par le classique Oyakodon, une omelette baveuse au poulet avec des oignons mijotés dans le dashi. Le plat était maîtrisé et les quantités étaient au rendez-vous.
Dans la suite des donburis nous avons testé le Gyudon, de fines tranches de bœufs mijotés au dashi avec du miel et des oignons. Comme le gérant manifeste un intérêt particulier pour la gras de la viande, on retrouve ici un bœuf un peu plus gras que les donburis habituels, lui donnant ainsi une gourmandise et un goût unique.
Enfin, nous avons pu tester les deux currys : Katsu (porc) et Kaarage (poulet halal). En somme, les currys étaient assez classiques mais bien réconfortants, notre attention fut retenue par le kaarage et sa marinade maison, laissant bien ressortir le goût de l’ail et du gingembre.
De bons produits, de bonnes découvertes, un gérant passionné par la cuisine et ouvert aux retours. Comment ne pas recommander Muto Donburi ? Nous tenions à mettre en avant un des éléments centraux de la cuisine de Muto Donburi : le riz.
On départage souvent les très bons restaurants par la qualité de leur riz, et ici, ça fait la différence ! C’est notamment parce que durant sa préparation, intervient le dashi maison du restaurant, ce dashi préparé à partir de kombu et de shiitake. En plus de sa qualité de cuisson, le riz bénéficie alors de ce goût subtile laissé par le dashi qui sublime les plats du restaurant.
Tu cherchais un restaurant ? voilà.